Projet d’Appui aux Initiatives Économiques de Base en milieu rural
Formulé en 1993 et pré évalué en 1994, le Projet d’appui aux initiatives économiques de base en milieu rural (AIEB – Prêt FIDA SRS 42-KM de 2,45 millions de DTS), était conçu pour une durée de 7 ans. Le prêt est officiellement entré en vigueur en octobre 1995 alors que le projet a effectivement démarré sur le terrain en septembre 1996. Il s’agit d’un projet de développement visant à « susciter, dans le secteur rural, une dynamique durable de développement basée sur la mobilisation des ressources physiques, humaines et financières locales » en vue de résoudre les problèmes de l’emploi et d’améliorer les revenus et le niveau de vie des familles rurales issues des couches les plus défavorisées de la population.
Les objectifs principaux à court et moyen termes étaient de :
(a) augmenter et sécuriser les revenus du groupe cible dépendant des recettes des produits d’exportation en baisse et des transferts de fonds de la diaspora ;
(b) réduire l’exode rural, surtout des jeunes en absence de perspective et d’emploi dans les villes ;
(c) améliorer les services en amont et en aval de la production agricole suite au désengagement de l’Etat ;
(d) augmenter la disponibilité de produits locaux en tirant partie de la dévaluation du franc
comorien.
La stratégie adoptée était basée sur la diversification des activités économiques en milieu rural, au moyen de la création de micro entreprises non agricoles, et avec la mobilisation de l’épargne locale pour financer ces initiatives économiques.
Tel que présenté dans le rapport de pré évaluation (RPE), le projet AIEB était structuré autour de 3 grandes composantes subdivisées en sous composantes, avec chacune des objectifs quantitatifs et qualitatifs spécifiques. Toutefois, compte tenu de la réorientation donnée en juillet 2000 au projet après une longue période de suspension, certains objectifs fixés initialement n’ont pas été retenus, ce qui explique le taux de réalisation zéro. De plus, les déménagements répétés du projet et le turn-over du personnel ont contribué à la perte de plusieurs documents d’où l’absence de certaines données.