PROJET
DE GESTION DES ESPACES RURAUX DU BUBERUKA |
1. En ce qui concerne la ligne de crédit, la mission d’évaluation finale du Projet PGERB appui la mise en œuvre de la recommandation de la dernière mission de l’UNOPS en mai 2003 qui mettait l’accent sur une amélioration de l’analyse technique et financière des projets présentés par les emprunteurs et de redoubler de vigilance pour éviter l’octroi de double crédit ( prêt simultané par deux opérateurs financiers ) pour un même emprunteur. Ce dernier devrait toujours présenter une vraie attestation de non-créance pour bénéficier du crédit.
2. Les IMF qui ont bénéficié des fonds du Projet PGERB doivent-elles aussi, à l’instar de DUTERIMBERE, introduire le système de caution solidaire dans les modalités d’octroi de crédit pour tenir compte de faibles moyens de garantie des groupes cibles du projet. De plus, elles devraient étudier les voies et les moyens d’augmenter la dureé de remboursement.
3. Comme le Projet PGERB touche à sa fin, le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage devrait sans transition prendre la relève du suivi des recouvrements à la place du Projet PGERB.
4. Afin d’assurer la durabilité des acquis de l’activité d’alphabétisation fonctionnelle des adultes, il convient de transférer son suivi à une structure ad hoc de la province pour maintenir le contact avec les alphabétisés et leur faciliter un accès continu au matériel de lecture de peur qu’ils ne retombent dans l’illettrisme.
5. Dans le cadre de la protection de l’environnement et de l’augmentation de la productivité du sol, les terrasses radicales ont été aménagées. L’aménagement des terrasses étant une chose et leur mise en valeur étant une autre, il faudrait renforcer les interventions pour leur bonne exploitation et la rentabilisation des fonds investis dans ce domaine.
6. Reconnaissant que l’érosion constitue un facteur de l’appauvrissement continu des sols et que pour y faire face le Projet PGERB a contribué à la formation des comités locaux de lutte contre l’érosion, la structure qui prendra la relève du PGERB devrait mettre un accent particulier sur cet aspect et rendre ces structures continuellement opérationnelles.
7. Etant donné que les marais constituent une potentialité non négligeable pour le secteur agricole et que le PGERB a financé des études techniques relatives à l’aménagement des marais Nyacyina et Kigeyo, il faudrait trouver un autre financement pour les actualiser et procéder à leur aménagement en vue de permettre une augmentation de la production agricole dans la région.