ATELIER REGIONAL
jeudi 16 octobre 2008
Madagascar accueille pour la première fois l’atelier du réseau des professionnels de la finance rurale. La micro-assurance, les défis des réseaux et les organismes de finance rurale seront les grands sujets de la rencontre.
Une quinzaine de pays venus de l’Afrique de l’Est et Australe ainsi que de l’Europe se réunissent depuis hier jusqu’à demain à l’hôtel Carlton à Anosy dans le cadre de l’atelier thématique régional de finance rurale pour l’Afrique de l’Est et Australe.
Cet atelier est organisé par le Fonds International de Développement Agricole (Fida), le ministère de l’Agriculture de l’élevage et de la pêche, le ministère des Finances et du budget, le Swedish cooperative center, l’Alliance internationale cooperative. La coordination nationale de la microfinance a pour thème « le rôle des organismes d’appui dans le développement des produits répondant aux besoins de l’extension des institutions de finance rurale ».
Ainsi, plusieurs sujets seront abordés par les participants de cet atelier durant les trois jours de discussions et d’échanges d’expériences. On citera, entre autres, la micro-assurance et les perspectives des organismes de finance rurale pour l’amélioration de la fourniture de services financiers de la zone rurale à travers la microfinance.
« Le taux de pénétration pour la microfinance dans la Grande île est actuellement de 9,25% si ce taux était de 1% en 1999 », selon le coordonnateur national de la microfinance, Blaise Rajoelina.
L’atelier thématique sera l’occasion pour les participants et les institutions de microfinance de présenter et de comparer les résultats de leurs activités dans plusieurs domaines et les nouveaux produits proposés au public.
Améliorer le taux de recouvrement des IMF
La micro-assurance figure parmi les nouveautés dans la Grande île pour les zones rurales, plusieurs pays dont le Kenya et le Malawi qui ont déjà accès à ce genre de produit ont présenté leur expérience et leur impression en la matière aux autres participants de l’atelier.
« La micro-assurance devrait contribuer à la hausse du taux de recouvrement et à réduire le taux de délinquance » toujours d’après Blaise Rajoelina. Ce système consiste à assurer les personnes, les biens ou les matériels utilisés pour la production en échange du paiement d’un frais périodiquement. A l’heure actuelle, ce produit (la micro-assurance) n’est pas encore inscrit dans le code des assurances en vigueur dans le pays et les assurances agricoles ne sont pas encore vulgarisées.
Article publié le : 13/08/08
Par : Loïc Henintsoa
Source : LES NOUVELLES
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