jeudi 16 octobre 2008
La promotion des revenus ruraux n’est pas un vain mot pour un paysan qui aime le défi. A preuve, René, cultivateur de son état à Fénérive-Est, région Analanjirofo, figure parmi les paysans qui ont réussi à améliorer leur niveau de vie...
La promotion des revenus ruraux n’est pas un vain mot pour un paysan qui aime le défi. A preuve, René, cultivateur de son état à Fénérive-Est, région Analanjirofo, figure parmi les paysans qui ont réussi à améliorer leur niveau de vie grâce à un certain nombre d’efforts déployés personnellement avec, bien sûr, l’appui efficace du PPRR (Programme de promotion des revenus ruraux). Actuellement, René exploite une superficie de 19 ha dont 9 ha pour la riziculture et le reste pour la plantation de girofle devant être transformé en huile essentielle. « La production rizicole m’apporte beaucoup parce que j’ai réussi à effectuer deux récoltes en une année, sans parler d’autres activités agricoles dont la plantation de girofle avec un marché plus ou moins assuré », a-t-il expliqué. En effet, une production de 20 à 45 tonnes de riz apporte des recettes d’environ un million d’Ariary pour ce paysan qui se réjouit d’ailleurs de ses résultats tangibles en matière d’agri-business. Dans un souci de mieux sécuriser l’avenir, René a stocké au CAM (Centre d’accès au marché) ses produits agricoles qui pourraient être revendus aux éventuels collecteurs à un prix satisfaisant. Marché assuré Par ailleurs, ce paysan fait aussi du girofle, bien que la plantation de ce dernier dure des années réclamant une patience certaine, économiquement s’entend. Transformer le girofle en huile essentielle constitue également une autre source de revenus puisque le litre coûte Ar 10.000. D’autant plus que le marché y afférent est déjà assuré. Membre de la Coalition paysanne de Madagascar (CPM), René, à l’instar des 14 autres paysans regroupés au sein de cette association, a également bénéficié d’un appui technique et financier du PPRR. A cet effet, l’association dispose d’une épargne d’Ar 200.0000 déposée à la caisse de l’OTIV, sans parler d’un autre projet « poules pondeuses » avec un chiffre d’affaires d’un million d’Ariary. La question est alors de savoir, combien sont-ils à réussir ainsi dans le monde agricole ?
Article publié le : 13/08/08 par : Nivo T. A. Source : Madagascar Tribune
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