Pour que les paysans ne deviennent trop dépendants
PARECAM a été initié par l’Union Européenne afin de donner un coup de pouce à la population malgache à faire face à la crise alimentaire. Des fonds ont donc été mis à la disposition des organismes exécutifs afin de mettre en œuvre le programme. Des fonds qui ont été utilisés afin d’accroître la production agricole du pays. Mais qui ont été utilisés pour appuyer les moyens de production des paysans en fournissant des intrants et matériels agricoles.
Le risque maintenant pour les initiateurs des financements, c’est que les paysans deviennent trop dépendants de ces dons. Le défi est donc de taille pour les socio-organisateurs qui font de leur mieux une sorte de sevrage à l’endroit des agriculteurs. « Nous ne donnons d’aide qu’aux personnes vulnérables qui n’ont pas de sources de revenues fiables et qui ne parviennent pas à assurer leur propre survie. A eux, nous avons choisi de leur accorder un financement à hauteur de leur propre projet. Au bout d’un certain temps, ils arrivent à être indépendants. C’est le cas des aviculteurs à qui nous avons offert des volailles et des pépiniéristes que nous avons aidé à démarrer », explique JersonAndrianarivony, socio-organisateur dans la commune d’Ankilizato.
Dans le domaine de l’agriculture, PARECAM a offert des aides aux paysans en leur fournissant les semences, les matériels agricoles et les insecticides. Mais afin de ne pas cultiver dans l’esprit des gens la dépendance, il leur appartient de prendre soin de ces matériels qu’ils utilisent à tour de rôle. Pour les consommables, le programme n’accorde d’aide qu’une seule fois à une famille. Par la suite, ils doivent payer soit une partie, soit la totalité des intrants nécessaires.
HH
Hilda Hasinjo.
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