PHBM
vendredi 4 avril 2008
La deuxième phase du projet de mise en valeur du haut bassin du Mandraré a pour objectif de relever les revenus agricoles et non agricoles des populations rurales de la zone visée afin d’améliorer leurs conditions de vie et de contribuer à renforcer la sécurité alimentaire. Ce projet consolide les activités de la première phase comme la remise en état des rizières irriguées, la relance de l’élevage, l’investissement dans les infrastructures productives et le renforcement des organisations paysannes. De plus, le projet fait un effort particulier pour permettre aux groupes les plus marginalisés comme les paysans sans terre, les femmes et les jeunes de bénéficier directement des investissements et pour donner aux communautés, aux organisations paysannes et aux élus locaux les moyens de prendre une plus grande part dans la planification, la prise de décision et les activités de développement.
Plus précisément, le projet a permis de :
former les communautés et en particulier les organisations paysannes locales, tels que les groupements d’usager de l’eau, éleveurs, usagers des routes et les associations d’entrepreneurs ou de protection de l’environnement (près de 500 au total, regroupés en fédérations), en planification, gestion, organisation et négociation. Le projet a procédé à l’alphabétisation de plus de 10 000 personnes et à la formation en formulation de plans de développement locaux
appuyer les initiatives locales et communales dont la mise en valeur des plaines et des bas-fonds avec une intensification de la production rizicole (5100 ha produisant 27 000 tonnes en année normale), une meilleure couverture sanitaire pour l’élevage (80 000 bovins vaccinés), le développement des nouvelles filières comme l’ail, le piment et divers légumes, l’amélioration de la gestion des ressources forestières et des feux de brousse, et l’amélioration de l’accès des communautés à l’éducation, aux services de santé et à l’eau potable
désenclaver la zone du projet en éliminant les goulets d’étranglement de l’infrastructure routière, de façon à améliorer l’accès aux marchés et réduire le coût des transactions. Pour ce faire, le projet a financé la réhabilitation et la construction d’eviron 140 km de routes provinciales et 79 km inter-communales dans 11 communes, ce qui a permis de relier tous les chefs-lieux des communes à la route nationale menant au chef-lieu de région, facilitant ainsi la commercialisation des produits, l’approvisionnement de la zone en intrants et d’une manière générale, les échanges commerciaux
améliorer l’accès des populations rurales aux services financiers, à travers la construction de 9 nouvelles caisses d’épargne et de crédit FIVOY, la mise en place d’un système d’information et de gestion, la formation des élus et en sensibilisant les organisations rurales aux divers produits financiers disponibles. Le taux de pénétration du réseau a atteint 5% en trois ans et vient d’être étendu au niveau régional avec l’ouverture de caisses à Fort Dauphin (réseau IFRA)
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