PROJET POUR LA PROMOTION
DES PETITES ET MICRO-ENTREPRISES RURALES

Résultats et Impacts

Effets des réalisations du projet sur les bénéficiaires

Structuration des organisations professionnelles

L'organisation des pmer par groupements et filières de métiers au niveau des cellules et secteurs, ensuite en corps de métiers au niveau districts, et en fédération de métiers au niveau provinces, est une base solide d'appropriation des activités du projet par les bénéficiaires eux-mêmes. Ces organisations leur ont permis de constituer un leadership dans l'entreprenariat des divers métiers (émergence des conseillers d'entreprises) et devenir des centres de gestion des activités des pmer, la recherche des sources de financement et du marché de leurs produits, la construction des halls de vente et d'exposition de leurs produits et services.

Alphabétisation fonctionnelle

Le programme d'alphabétisation fonctionnelle contribue, non seulement à la réduction du taux d'analphabétisme en milieu rural qui est l'un des facteurs influant sur l'augmentation de la pauvreté, mais aussi à l'accès facile aux appuis divers que le projet réserve au groupe cible, notamment les formations en management et en gestion des crédits, l'entreprenariat, etc. . Dans l'effectif bénéficiaire de cette formation, 63% ont réussi les tests de niveau qui justifient qu'ils savent bien lire, écrire et compter, et sont par conséquent capables de suivre ces diverses formations offertes aux autres pmer, sans complexe et sans problèmes de tenue des documents minimum tel que le livre de caisse. Ce programme a eu également un effet positif sur la décision des autorités locales de créer de nouvelles écoles primaires dans les zones où on constatait qu'il y'avait beaucoup de jeunes de moins de 18 ans qui voulaient s'inscrire au programme d'alphabétisation fonctionnelle. L'école primaire de Karambi, district de Rushaki, secteur Bugwe, a été crée suite à ce constat.

Information et documentation

Les principales activités dans ce domaine sont en rapport avec la publicité et le marketing des produits, des technologies, et des services des pmer. C'est dans ce cadre qu'une émission hebdomadaire de 20 minutes (tous les mardi de 17 h 20 à 17 h 40) passe régulièrement sur les antennes de la radio diffusion nationale du Rwanda, dans l'émission dénommée "PPPMER – Amajyambere mu cyaro". L'évaluation de l'effet de ces émissions sur les bénéficiaires et le milieu environnant montre que :

- les thèmes traités lors de la production de ces émissions sont diversifiés et touchent les artisans dans tous les districts, et 96% des personnes enquêtées apprécient la pertinence de ces émissions
- La fréquence d'écoute de l'émission est de 97%, ce qui est un signe évident que l'émission est suivi avec intérêt. Ensuite, 96% du public apprécie l'importance de cet outil dans la promotion des produits et services des pmer.
- 65% des pmer ont vu leur clientèle et le marché de leurs produits rehaussés, grâce à la diffusion de ces émissions

De façon globale, la diffusion de l'émission "PPPMER - Amajyambere mu cyaro" a eu un effet largement positif sur la promotion des produits, technologies, et services des pmer en général.

Formation des pmer en gestion et comptabilité

L'objet de la formation est de permettre aux pmer, l'acquisition des connaissances de base pour la tenue des outils de suivi de rentabilité de leurs entreprises, tels que : la tenue des livres comptables, la fixation des prix (calcul du coût de revient et du prix de vente), la programmation des approvisionnements, et la réalisation des travaux de fin d'exercice. Bien que la tenue de ces livres s'avère souvent compliquée pour la plupart des pmer, compte tenu de leur niveau de formation classique très faible, on remarque toutefois, que plus de 64% des pmer qui ont bénéficié de cette formation tiennent au moins un livre comptable, surtout le livre de caisse. 84% d'entre eux sont capables de calculer le coût de revient de leurs produits, et 85% capables de fixer le prix de vente, et apprécier s'ils ont réalisé des bénéfices ou des pertes. Grâce à cette formation, 83% ont amélioré leurs méthodologies de travail et ont vu leur chiffre d'affaires augmenté. Toutefois, suite à la complexité des travaux de fin d'exercice qui exigent des efforts de calculs qui ne sont pas souvent à la hauteur du niveau de leur formation, très peu d'entre eux sont capables de réaliser les travaux de fin d'exercice, quelquefois, ils se contentent d'un inventaire de stock sommaire.

 

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