Accès des petits/es
producteurs/trices aux marchés et aux finances rurales
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Impossibilité pour
les producteurs de mettre en marché les produits au moment favorable
en raison de besoins financiers pressants.
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Concurrence insuffisante
entre opérateurs de collecte entraînant des marges souvent excessives.
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Irrégularité de la
collecte aggravée par la difficulté d'accès pour les producteurs
aux points de collecte.
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Faible connaissance
par les producteurs des standards de qualité pour les produits
d'exportations et absence de paiement à la qualité par les collecteurs
entraînant un nivellement par le bas des prix.
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Forts liens d'endettement
avec les collecteurs locaux, souvent liés à leur tour avec leurs
fournisseurs ou "patrons". Ainsi, les petits producteurs
et les collecteurs locaux sont obligés de traiter avec certains
intermédaires, ce qui réduit fortement leur pouvoir de négociation.
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La plupart des sources
de financement ne font rien pour favoriser l'accès au crédit des
couches les plus vulnérables: la "caution solidaire"
est souvent associée avec l'obligation de fournir des garanties
matérielles
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Faible capacité de
répondre aux marchés due au manque d'informations sur les marchés
domestiques et surtout mondiaux: offre/demande, niches potentielles,
mécanismes de formation des prix.
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Quasi impossibilité
d'accès des petits producteurs au crédit moyen et long terme.
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Taux d'intérêt élevé
pour le crédit formel (micro finance) et prohibitif pour
l’informel (usuriers). |
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Mise en place de centres
de collecte achetant toute l'année au comptant.
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Organisation des producteurs
pour la commercialisation groupée.
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Rétablir le lien entre
les opérateurs à l'exportation et les producteurs, former/informer
les producteurs à la qualité.
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Encourager les petits
producteurs à se réunir pour grouper leurs productions et répondre
aux exigences de qualité des acheteurs dans le but d'attirer un
plus grand nombre de ces derniers et instaurer ainsi une concurrence
bénéfique pour eux.
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Briser les liens d'endettement
en favorisant l'accès des petits producteurs à des sources de
crédit moins contraignantes.
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Fournir aux petits
producteurs réunis en groupement les formations et les assistances
techniques nécessaires pour renforcer leur pouvoir de négociation.
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Identifier et renforcer
les mécanismes locaux susceptibles de faire jouer la pression
sociale pour favoriser le remboursement des prêts: acceptation
des conditions de prêt devant les autorités locales ou administratives;
caution solidaire
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Collecter et diffuser
les informations requises; renforcer le réseau des radios locales
et leur acheter du temps (prime time) pour la diffusion des informations
et des conseils sur les marchés domestiques et à l'exportation.
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Appui sous forme de
subvention aux investissements par les petits producteurs.
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Réduire les coûts
d'intermédiation financière.
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Accès des petits
producteur/trices aux capital naturel et physique (infrastructures,
technologies)
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Perception généralisée
d'un manque de sécurité foncière en milieu rural mais uniquement
vis-à-vis de l'extérieur (droits fonciers reconnus localement
mais le service des Domaines ne maîtrise pas l'évolution de l'occupation
des sols et accorde des titres à l'aveuglette).
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Distribution inégalitaire
du patrimoine foncier aussi bien en quantité qu'en qualité.
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Manque d'informations
et de formations sur les opportunités de diversification et sur
les technologies plus performantes et positives
pour l'environnement.
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Faible accès aux intrants
notamment matériel végétal et matériels agricoles.
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Routes et pistes en
mauvais état entraînant ruptures de communications fréquentes
et forte corrélation entre la pauvreté et l'enclavement.
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Les grands programmes
existants négligent le niveau des pistes d'accès |
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Favoriser la sécurisation
foncière au niveau des CR (moyennant l'entérinement par la CR
du consensus atteint au niveau du FKT), dotation foncière collective
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Favoriser/renforcer
la gestion du foncier par les CR: restrictions sur le recours
au brûlis (tavy), redistribution éventuelle aux
plus vulnérables.
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Préparer et diffuser
des informations et organiser les formations sur les technologies
requises (en étroite collaboration avec PE-3),.tant en centre
mais également et surtout au niveau des villages (pour favoriser
la participation des femmes)
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Intéresser le secteur
privé à la distribution d'intrants.
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Réhabilitation des
points noirs et ouvrages de franchissement
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Développement MIT
et sentiers piétonniers
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Accès des petits
producteurs/trices au capital humain et social (organisation paysanne,
gouvernance locale) |
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Faible gouvernance
et manque de connaissances/maîtrise des rôles et responsabilités
des différents niveaux: Chefs de Quartier/ FKT; Maires/CR; Gouverneurs/
Province.
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Faible organisation
des petits producteurs; manque de représentativité et de dynamisme
des organisations paysannes existantes;
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Pénurie de main d'oeuvre
pour les périodes de pointe; pénurie chronique à proximité des
zones minières.
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Taux élevé d'analphabétisme
(plus que 60%) chez les adultes, tant les hommes que les femmes.
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Etat de santé précaire
à cause des maladies facilement contrôlables, le paludisme et la malnutrition |
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Renforcer la gouvernance
au niveau des Fokontany en appliquant une approche réellement
participative pour l'analyse critique des diagnostics et pour
l'élaboration du plan de développement du Fokontany (PDF)
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Favoriser la mise
en place de liens constructifs avec les instances supérieures
(CR, Province et Gouvernement central): essentiellement pour l'entérinement
des décisions qui ne concernent que le FKT (inventaire foncier,
PDF).
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Restructurer/ renforcer
les organisations paysannes existantes et en promouvoir la création
de nouvelles, notamment pour répondre aux besoins des couches
plus vulnérables de la société locale.
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Constituer des unions
de producteurs gestionnaires des CAM
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Introduire des technologies
de production plus performantes (traction animale) et/ou l'accès
au crédit de faire valoir (intrants, main d'oeuvre).
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Entreprendre un programme
d'alphabétisation en collaboration avec le Programme Conjoint
du Système des Nations Unies.
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Equité hommes-femmes |
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La proportion de femmes
parmi les bénéficiaires directs des projets en cours est souvent
bien inférieure à celle des hommes.
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Renforcer les mécanismes
traditionnels qui garantissent les droits à la terre et à la propriété
des femmes, afin d’assurer leur participation aux prises de décision
en matière de développement au niveau de la communauté.
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Surveiller de près
le nombre de femmes bénéficiaires et prendre toutes des mesures
éventuellement nécessaires pour qu'elles représentent au moins
la moitié des bénéficiaires directes des interventions du programme.
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Lutte contre
la pauvreté rurale |
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La plupart des projets
en cours visent la réduction de la pauvreté mais on a tendance
à penser que les couches les plus vulnérables ne pourront jamais
se libérer de la pauvreté sans de fortes subventions sous forme
de dons. Or, l'accès aux dons est régulièrement détourné par des
personnes moins pauvres (ex. PSDR) |
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Informations et sensibilisations
sur le mandat et les expériences du FIDA
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En collaboration avec
les FKT/fokolona, identifier et mettre en place des mécanismes
pour cibler les couches les plus vulnérables et les aider à s'organiser
pour poursuivre leur propre développement. |
Insécurité et vulnérabilité
aux catastrophes naturelles |
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Fréquences des cyclones
(pertes cultures, semences, destruction des infrastructures)
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Feux de brousse non
contrôlés pouvant entraîner la destruction des plantations, habitations,
etc. |
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Organisation collective
pour la vigilance, le gardiennage et le stockage en lieux sûrs.
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Activités préventives
(drainage des AHA, reboisement des bassins versants, épargne pour
couvrir les besoins, etc
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