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   Stratégies >> Elements de strategie pour les appuis auxactivites de promotion de groupements


 
 

   Presentation Generale

  Buts et objectif

 
 
 
   


HTML   Stratégies d'intervention et   (1998).


HTML  Stratégies AIL, AIC,   AGRF.

  Stratégies aux Appuis aux activités
HTML  de promotion des   groupements.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   1. Contexte de réalisation

 

À la planification initiale du PADANE, dans le cadre de la promotion des groupements, des appuis financiers avaient été prévus sous forme de participation à l'achat de certains équipements et la construction d'infrastructures spécifiques. Cette participation du projet sous forme de subvention était fixée à 50% des coûts pour la construction de magasins de stockage pour les greniers communs villageois (GCV) et pour la construction de bâtiments de préparation et de stockage de vanille, ainsi que du matériel de préparation (groupements de producteurs de vanille). L'autre 50% des investissements devant être assumés par les groupements bénéficiaires.

L'enveloppe globale pour cette rubrique a été fixée à 528 300 US$ répartis sur la durée du projet, dont 200 500 $ sous forme de contribution des bénéficiaires, le même montant financé par le FIDA, et 127 200 $ en contributions gouvernementales (taxes) (rapport d'évaluation, juin 1996).

De plus, dans le cadre de la vulgarisation agricole l'achat d'équipements et d'intrants agricoles est prévu pour une valeur totale de 91 500 $ dont 71 700 $ sur financement FIDA, le reste sous forme de taxes.

La stratégie de la CDD pour la pérennisation des organisations paysannes encadrées par le projet (septembre 1998) a introduit l'idée de faire transiter ces fonds par le réseau de mutuelles d'épargne et de crédit sous forme de crédits de campagne et d'achats anticipés de récoltes.

La stratégie du projet élaborée en décembre 1998 et révisée en février 1999 souligne la pertinence de recourir au réseau OTIV pour les activités de financement aux groupements partenaires du projet La conversion«des subventions prévues pour l'appui aux groupements en lignes de crédit1 spécifiques a être gérées par les OTIV a été retenu comme élément stratégique devant favoriser la synergie entré les diverses composantes du projet, et consolider le développement du réseau.

Une partie des fonds prévus pour l'achat d'intrants et de petits équipements agricoles pourrait également être converti de la même manière.

La mission conjointe UNOPS-FIDA qui a séjourné à Sambava du 5 au 8 février 99 a confirmé la pertinence de cette procédure en insistant sur l'intérêt de minimiser le recours à des subventions dans la mesure où les activités supportées doivent générer des bénéfices additionnels aux bénéficiaires. L'opportunité de multiplier le nombre de bénéficiaires par la reconstitution intégrale et le ré-octroi des fonds d'année en année a également été soulignée.

   2-BUTS ET OBJECTIF

 

 


La mission a demandé au projet de définir dans les meilleurs délais les modalijés de gestion de ces fonds d'appui aux groupements, pour être en mesure de débuter leur utilisation dès cette année sous forme d'action pilote. Des interventions auprès des producteurs-préparateurs de vanille, des greniers communs villageois, et d'organisations de producteurs pour l'achat d'intrants et de petits équipements agricoles sont à privilégier selon la mission. -

Des séances de travail entre l'Unité de coordination du Projet et les responsables de composantes concernées (Vulgarisation agricole, Promotion groupements et Finances rurales) ainsi qu'avec des producteurs-préparateurs de vanille, des membres d'associations gérant des GCV, et des producteurs de riz ont été réalisées en vue de définir des produits répondant à des besoins réels, et de réfléchir sur les rôles et responsabilités de chaque intervenant dans la gestion de ces ressources.

Le présent document présente les résultats de ces travaux préliminaires qui serviront de base pour l'élaboration des protocoles d'entente spécifiques aux produits à mettre en place dans le réseau OTIV.

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2. Principales responsabilités des intervenants

En fonction des compétence et attributions, ainsi que. de l'importance des dispositifs d'encadrement dont disposent les partenaires d'exécution du projet, les domaines de responsabilités se répartissent généralement comme suit :

  • PNVA : - participation à l'identification des organisations bénéficiaires;

  • assistance aux bénéficiaires pour l'identification des besoins;

  • encadrement technique tant pour la production (utilisation d'intrants et de petits équipements, techniques culturales, etc.) que pour la transformation (préparation de vanille, décorticage, etc.);

  • estimation des surfaces en production et des capacités de production des membres des organisations bénéficiaires et première validation de leurs déclarations (utilisation d'une fiche technique pour estimer rendements);

  • appui aux dirigeants et caissiers-gérants des OTFV pour les vérifications / validations d'usage;

  • estimation des volumes de produits effectivement récoltés et de la valeur de cette production par membre;

  • détermination du volume de vanille préparée et estimation de sa valeur marchande pour chaque membre;

  • vérification physique inopinée des stocks de production (paddy, vanille noire ou autre) destinés à la commercialisation au moment des remboursements;

  • appui aux achats groupés d'intrants et de petits équipements si requis;

  • appui stratégique aux groupements pour la commercialisation des produits.

  • CDD : - participation à l'identification des organisations partenaires;

  • assistance aux bénéficiaires pour l'identification des besoins;

  • animation des organisations, formation à la vie associative et à la gestion de leurs activités économiques;

  • appui à la constitution formelle des organisations;

  • encadrement et suivi organisationnel en cours de réalisation;

  • participation à l'appui et au contrôle sous la responsabilité du PNVA;

  • appui à la commercialisation stratégique des produits par la compilation et la présentation d'informations pertinentes.

  • OTIV : - élaboration des protocoles d'entente spécifiques aux produits;

  • adaptation de la politique de crédit en vigueur;

  • développement d'outils de gestion et de contrôle performants;

  • formation des intervenants, des caissiers-gérants et des dirigeants sur l'utilisation des outils;

  • ventilation des fonds à l'intérieur du réseau;

  • décaissements au niveau des OTIV;

  • application des procédures de recouvrement avec l'appui des agents PNVA et CDD;

  • gestion transparente des fonds et tenue d'une comptabilité et de statistiques spécifiques à chaque produit.

  • Groupes partenaires :

  • adhésion à l'OTIV et engagements à épargner au moment de la commercialisation;

  • élaboration et validation des plans de campagne individuels et participation au montage du dossier de demande de crédit;

  • respect des engagements de ses membres et à l'application de la politique de crédit;

  • contrôle de qualité et gestion de la production stockée;

  • responsabilisation de manière solidaire au remboursement du capital et intérêts de l'ensemble de ses membres conformément aux engagements;

  • appui et participation au travail des agents impliqués dans l’activité en leur donnant accès à toutes les information pertinentes.

Comités communaux :

  • valider le choix des groupements et les budgets demandés

  • Valider l'analyse du patrimoine des bénéficiaires, et faciliter l'obtention des certificats et autres pièces pertinentes;

  • Avaliser les demandes de crédit.

Pour chacun des produits à mettre en place, des protocoles d'entente spécifiques préciseront plus en détail les rôles et responsabilités respectifs.

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3. Organisations partenaires

Le caractère expérimental de l'activité pour 1999, année de démarrage de l'activité incite à la prudence pour le nombre de groupes bénéficiaires à impliquer. D ne faut pas perdre de vue que des outils de gestion spécifiques à chaque produit devront être développés et testés, et qu'une formation conséquente devra être dispensée à tous les intervenants impliqués : groupements bénéficiaires, OTTV, AVB et SOP du PNVA, agents de la CDD.

À l'initiative du PNVA, une enquête est actuellement en cours dans la zone du projet pour recenser de façon exhaustive toutes les associations et autres organisations formelles ou non. Leur nom, nombre de membres, objectifs, et activités principales sont relevés. Les résultats de cette enquête pourraient faciliter l'identification des groupements susceptibles de participer à l'activité.

Pour permettre un encadrement adéquat au démarrage de l'activité, trois (3) OTTV ont été retenues pour participer en 1999 : Ambodivoara, Antsirabe-Nord et Farahalana. Le nombre de producteurs ou de groupements qui participeront par site sera défini en fonction des disponibilité et de l'intérêt des groupes cibles.

Les producteurs sont invités à se constituer en petits groupes d'environ 7 à 15 membres sur la base de confiance mutuelle et d'intérêts commun. En première année, priorité sera donnée aux membres actifs des OTIV qui remplissent toutes les conditions d'accès au crédit de la politique en vigueur. Ces conditions devront être entièrement remplies par la suite. En fonction de l'importance des fonds disponibles, et de l'ampleur des demandes, une ouverture pourra être faite aux producteurs qui ne répondent pas à toutes les conditions comme l'ancienneté, et l'accumulation d'épargne continue. La sélection finale des bénéficiaires se fera avec les critères de la grille d'analyse de la politique de crédit du réseau, notamment la capacité de remboursement, l'analyse du patrimoine, les garanties offertes et la valeur morale du membre. Des associations déjà existantes (AUE ou autres) ou des groupes de contact du PNVA déjà connus et encadrés par le projet, pourront participer aux mêmes conditions que les autres groupements. Enfin, il faudra s'assurer que les membres ne font pas partie d'une autre organisation et ne bénéficient pas de crédits auprès d'autres projets, pour minimiser les risques de conflits d'approche et de sur­endettement.

La caution solidaire sera appliquée de la façon suivante : chaque membre reconnaîtra sa responsabilité individuelle du montant perçu, tout en se portant solidaire avec les autres membres de son groupe à répondre à l'engagement collectif contracté. Ce qui implique que le remboursement d'une somme due et impayée par un des membres deviendra la responsabilité collective du groupe.

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4. Domaines d'intervention ou produits identifiés

Les connaissances cumulées de la zone d'intervention et des principales filières, ont permis d'identifier un certain nombre de produits susceptibles d'intéresser les éventuels bénéficiaires. Des données sur les besoins potentiels en intrants agricoles et en matériel de préparation de vanille sont disponibles. Des rencontres avec des groupes de producteurs-préparateurs de vanille, ainsi qu'avec des membres et dirigeants d'associations gérant des GCV ont permis de vérifier la pertinence des données disponibles, et d'identifier avec plus de précision les besoins réels. Une certaine constance se dégage de ces entretiens quant aux facteurs de blocage pour une évolution de la rentabilité des exploitations :

1. La coïncidence des récoltes et de la commercialisation des principales spéculations (café, vanille et riz) dans une courte période de l'année (de juin à août) contribue à accentuer la sévérité de la période de soudure (de février à mai);

2. La pratique généralisée de l'usure et/ou la nécessité de brader une part importante de récoltes à des moments défavorables pour la satisfaction des besoins de base;

3. La vente sur pied (vanille-fleur, café-fleur, et même riz-fleur) d'une portion souvent importante des récoltes pour une valeur très inférieure à la valeur réelle des récoltes engagées (souvent jusqu'au tiers de la valeur anticipée);

4. La détérioration générale des conditions économiques du monde rural ces dernières années, et la non-disponibilité de ressources financières au moment adéquat pour la bonne gestion des exploitations (achat d'intrants par exemple);

Pour susciter un impact significatif sur la rentabilité des exploitations des membres d'organisations bénéficiaires, les services financiers à offrir doivent nécessairement tenir compte de ces constats. Il faut donner aux producteurs plus de marge de manœuvre qui leur permettra de retarder la commercialisation de leur récolte, et ainsi profiter des fluctuations saisonnières des prix.

Pour la plupart des produits reliés à une culture, un remboursement unique (capital et intérêts) est opportun.

Enfin, le contexte semble à priori défavorable à toute forme dé contribution financière des bénéficiaires au moment ou les besoins doivent être comblés, particulièrement pour cette première année d'introduction de l'activité. Une contribution pourra être exigée aux groupements qui participeront plus d'une fois à l'activité.

Fonds d'appui aux producteurs-préparateurs de vanille

La très grande majorité des producteurs semblent avoir le savoir faire et la plupart des équipements requis pour le préparation. La faible portion de la vanille préparée par eux est essentiellement la conséquence de l'urgence des besoins financiers et des . engagements contractés durant la campagne. Il est probable que des crédits-consommation en période de soudure et des achats anticipés de récoltes aient des effets beaucoup plus positifs sur la proportion de vanille préparée par le producteur, que la construction de locaux et/ou l'achat d'équipements et matériel de préparation.

En ce qui concerne l'équipement de préparation, il ressort des entretiens menés que l'acquisition des consommables non disponibles localement tels que sacs de jute et papier paraffiné, est problématique, soit par manque de moyens au moment opportun, ou à cause de pratiques spéculatives des fournisseurs (brusque augmentation des prix en période de préparation). Pour ce genre de matériel, les engagements seront pris individuellement par les membres en fonction des quantités. Pour les investissements plus importants (cuves, malles, balances, thermomètre, etc.) et leur éventuelle utilisation commune, chaque groupement analysera l'opportunité de l'investissement. Ces investissements feront l'objet d'un engagement collectif. Les bénéficiaires pourraient solliciter un appui technique du Projet pour identifier des fournisseurs et procéder à des commandes groupées. Il faudra éviter d'encourager une substitution des responsabilités par le projet en lui confiant un rôle de centrale d'approvisionnement de toute façon, appelée à disparaître.

La capacité de prise en charge par les bénéficiaires ne doit pas être sous-estimée, et le succès de l'activité (impact et taux de recouvrements notamment) peut dépendre du degré d'autonomie qui leur sera laissé.

En ce qui concerne le financement d'infrastructures (magasin de stockage et locaux de préparation), une analyse approfondie sur la faisabilité économique devrait en précéder l'octroi. De plus, devant la forte réticence des producteurs rencontrés à regrouper leurs stocks, il n'est pas envisagé de mettre en place ce produit pour la première année.

Trois produits seront donc offerts aux groupements de producteurs de vanille :

 

1. Le financement de matériel et d'équipement de préparation au moment opportun

2. Des crédit consommation en période de soudure (limités à cause du calendrier)

3. Des achats anticipés de vanille préparée au moment de la récolte de vanille verte

Pour le matériel et l'équipement de préparation, les bénéficiaires seront encouragés dans la mesure du possible, à grouper leurs achats pour obtenir une meilleure qualité au meilleur prix possible.

Pour les paiements anticipés de vanille noire, les bénéficiaires s'engageront par contrat à préparer une quantité de vanille verte, quantité déterminée sur la base de 80% de sa valeur réelle ou anticipée au moment de la récolte. Ainsi, pour un prix de vente réel ou anticipé de 10 000 francs le kilo, 8 000 fmg seront octroyés en 2 tranches (la moitié à la récolte, le reste à la fin de la préparation) pour chaque kilo que le producteur s'engagera à préparer. L'objectif visé est de permettre aux producteurs de retarder la vente tout en subvenant à leurs besoins financiers immédiats. Un certaine flexibilité quant aux dates de remboursements devra être instaurée, pour permettre aux bénéficiaires d'optimiser leurs bénéfices.

Étant donné le démarrage tardif de l'activité, les achats anticipés seront prépondérants cette année. Le crédit consommation en période de soudure pourrait prendre plus d'importance à compter de l'an 2000.-

Fonds d'appui aux greniers communs villageois
L'analyse des expériences passées et en cours dans la région avec des GCV, est loin d'être concluante quant à la pertinence de cette activité, et au bénéfice économique qu'elle peut engendrer. Les greniers encore en opération ne font dans les faits que collecter des quantités souvent faibles de paddy de leurs membres, en vue de fournir des dépannages ponctuels au cours de l'année pour des événements imprévus (funérailles ou autre). Les quantité mobilisés semblent relativement faibles et le caractère social de l'activité ne peut justifier un investissement important tel qu'envisagé initialement.

La zone du projet étant chroniquement déficitaire en production de riz, la mobilisation de stocks importants à la récolte peut s'avérer utopique, et risquerait de promouvoir la spéculation commerciale, au cas où le riz stocké pourrait provenir d'une autre zone excédentaire (ex cuvette d' Andapa). Pour des rares sites où la production pourrait être excédentaire, des achats anticipés de récoltes à des groupes de producteurs seront envisagé pour leur permettre de profiter des fluctuations de prix. Dans ce cas, un site pour le stockage groupé devra être disponible sans charges trop importantes.

La collecte de données et l'analyse doit se poursuivre avant de s'aventurer dans cette direction, et l'emphase doit d'abord porter sur l'intensification des productions pour hausser la productivité des périmètres existants. Un moyen pour stimuler cette intensification est l'octroi de crédits pour l'achat de petits équipements et d'intrants, avec un encadrement technique conséquent. Des données de base concernant notamment les fluctuations mensuelles ou hebdomadaires de prix du riz des dernières années sur le marché local, l'inventaire des infrastructures de stockage existantes, les modes de stockage traditionnels et le coût des installations, etc. Ces informations de base serviront à l'étude de faisabilité proposée dans le PTBA par la CDD. Ce même document prévoit que 1999 verra la sélection des sites, la construction, la formation des groupements, et la signature d'ententes avec le réseau OTFV. Le calendrier présenté en annexe pourra être retenu.

Autres produits possibles
En cette première année d'utilisation de ces fonds externes, il est préférable de restreindre la gamme de produits à offrir, pour augmenter les chances de succès. Les interventions auprès des producteurs de vanille, et l'acquisition d'une meilleure connaissance des besoins pour promouvoir les GCV impliqueront à eux seuls, une charge considérable de travail aux équipes techniques. Il est toutefois possible que d'autres produits soient développés, dans la mesure des possibilités techniques et financières, pour répondre à des besoins qui pourraient surgir durant l'année. On pense notamment à l'appui à la riziculture irriguée et l'appui aux activités féminines génératrices de revenus.

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Appui à la riziculture irriguée

La riziculture irriguée dans la zone du projet se fait en général avec une technologie rudimentaire et donne des rendements nettement inférieurs aux potentialités présentes (sol, climat, etc.). Des données sont disponibles pour intensifier la production par des pratiques culturales plus performantes et l'apport de certains intrants. Il s'agit de mettre à la disposition des producteurs des outils et intrants qu'ils connaissent déjà, et qui ont prouvé leur efficacité. En terme d'équipement, certains ont déjà exprimé des besoins en charrues, sarcleuses, pulvérisateurs. Des semences améliorées, des engrais et des herbicides ont été demandés également.

Les mêmes principes de caution solidaires et d'appui technique que pour la vanille devront être appliqués pour les groupes de producteurs de riz. De même, le dispositif d'encadrement devra faciliter l'approvisionnement à la demande des bénéficiaires s'ils en manifestent le besoin pour des raisons d'efficience et d'efficacité. On pourra par exemple les aider à identifier des fournisseurs performants, ou appuyer l'organisation d'achats groupés.

Les groupes cibles pourraient être en priorité des associations déjà connues et encadrées par le P AD ANE. Ex. : les AUE, les groupes de contact du PNVA, autres associations actives dans la zone.

Fonds d'appui aux activités économiques des groupes féminins

Les femmes étant traditionnellement très minoritaires au sein des organisation paysannes, et le plus souvent sous-représentées dans les organes de direction, des appuis spécifiques à leurs activités génératrices de revenus doivent être fournis. Des groupes d'intérêt commun peuvent se constituer, et solliciter un appui financier pour des petits équipements ou des fonds de roulement. Ces activités peuvent dépasser le cadre défini pour les autres fonds, et englober, pour ne citer que quelques exemples, des entreprises d'extraction d'huiles végétales, de décorticage, de restauration, ou d'artisanat. Pour plusieurs de ces crédits, le remboursement pourra se faire en versements périodiques.

Une étude auprès de femmes sur les marchés a démarré à l'initiative de DID pour identifier les besoins en vue de développer des services pertinents.

 

5. Étapes à suivre pour l'octroi des crédits et le recouvrement

 

Les différentes étapes pour la plupart des produits identifiés peuvent se résumer comme suit :

 

1. Identification des groupements et brève enquête sur ses membres;

2. Recensement des besoins individuels et collectifs;

3. Analyse des besoins et des capacités individuelles de production;

4. Compilation des demandes et comparaison avec les fonds disponibles;

5. Discussions avec les groupements sur les limites budgétaires et entente;

6. Analyse des demandes avec les critères de la politique de crédit;

7. Sélection des bénéficiaires;

8. Signature des engagements contractuels individuels et collectifs;

9. Dépôt du PADANE à la caisse-mère de Sambava dans un compte spécial, du montant convenu pour le trimestre (ou pour la campagne);

10. Transfert des fonds dans les OTIV des sommes correspondant aux demandes;

11. Placement des crédits et suivi de leur utilisation;

12. Suivi et encadrement;

13. Contrôle des stocks en garantie;

14. Commercialisation des produits;

15. Remboursement du capital et intérêts à TOTIV et reconstitution du fonds. Le Tonds doit être reconstitué intégralement, les impayés pouvant être comblés par les revenus d'intérêts. Si les taux de remboursement sont inférieurs à 95 % pour une OTIV donnée (limite tolérable), un Comité de gestion des fonds décidera de la conduite à suivre pour la suite de l'opération

Le dépôt d'avances par le PADANE à un compte ouvert à cet effet à Caisse-mère de Sambava s'effectuera selon un calendrier basé sur les besoins des bénéficiaires.

Les fonds seront ventilés vers les caisses de base participantes sur la base d'un calendrier de décaissement, validé par les bénéficiaires. Les contrats de crédits et souches de bordereaux serviront de pièces justificatives des dépenses.

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6. Calendrier de réalisation

Pour améliorer les chances de succès de l'activité, il est important de mettre en place.

Périodes approximatives d'octroi des fonds :

PRODUITS

DETE D'OCTROI

OBSERVATIONS

1. Crédit de consommation soudure

Entre février et avril

Début en l'an 2000

2. Matrériel de préparation vanille

Avril-mai

Préférable encore plus tôt pour ne pas subir les hausses de prix

3. Achats anticipés vanille

Fin mai à août (à la récolte) et sepe-oct (fin de préparation)

En 2 versements

4. Achats anticipés riz

Juin à août (à la récolte)

Peut varier en fonction de la culture et de la zone

5. Equipements et intrants riz

Novembre à février

En fonction de l'activité

6. Activités féminines

Toute l'année

En fonction de l'activité

 

7. Budget prévisionnel pour 1999

À titre indicatif, l'importance des fonds à allouer pour chaque type de produit peut se répartir comme suit :

 

Matériel de préparation de vanille 3 X 15 M = 45 millions Avril-mai 1999

Paiements anticipés de vanille 3 X 30 M = 90 millions juin (50%) et sept (50%)

Autres / indéterminé 3 X 5 M =15 millions

TOTAL 150 Millions

Soit un total de 50 millions pour chacune des 3 OTIV retenues dont 135 millions pour la préparation et les achats anticipés de vanille à octroyer à partir de fin avril 1999.

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8. Chronogramme d'exécution pour 1999

ACTIVITES

RESP

J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D

Enquête auprès des groupes cibles

PAD

                       

Protocole d'accord

DID

                       

Consitution et formation groupes

CDD

                       

Identification et analyse des besoins

PNVA

                       

Répartition des budgets

CPG

                       

Montage des dossiers de demande

OTIV

                       

Analyse des demandes

CPG

                       

Avance du projet à la CM

PAD

                       

Ventilation des fonds

OTIV

                       

Signature des contrats et octroi

OTIV

                       

Suivi achat intrants

PNVA

                       

Suivi/contrôle vanille verte

PNVA

                       

Paiement anticipé 1ère tranche

OTIV

                       

Formation préparation vanille

PNVA

                       

Constitution des stocks

PNVA

                       

Paiement anticipé 2ème tranche

OTIV

                       

Formation sur commercialisation

CDD

                       

Conrôle des stocks vanille noire

PNVA

                       

Commercialisation

CDD

                       

Remboursement à l'OTIV

GPPV

                       
 

* CPG = Comité Provisoire de gestion du fonds


 

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Le Projet d'Amélioration et de Développement Agricole dans le Nord-Est (PADANE) est un projet du Ministère de l'Agriculture, de l'Environnement et de la Pêche (MAEP), soutenu financièrement par le Service "Projets" du bureau des Nations Unies (UNOPS) et le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA)





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