La mission a demandé au projet de définir
dans les meilleurs délais les modalijés
de gestion de ces fonds d'appui aux groupements, pour
être en mesure de débuter leur utilisation
dès cette année sous forme d'action
pilote. Des interventions auprès des producteurs-préparateurs
de vanille, des greniers communs villageois, et d'organisations
de producteurs pour l'achat d'intrants et de petits
équipements agricoles sont à privilégier
selon la mission. -
Des séances de travail entre
l'Unité de coordination du Projet et les responsables
de composantes concernées (Vulgarisation agricole,
Promotion groupements et Finances rurales) ainsi qu'avec
des producteurs-préparateurs de vanille, des
membres d'associations gérant des GCV, et des
producteurs de riz ont été réalisées
en vue de définir des produits répondant
à des besoins réels, et de réfléchir
sur les rôles et responsabilités de chaque
intervenant dans la gestion de ces ressources.
Le présent document présente
les résultats de ces travaux préliminaires
qui serviront de base pour l'élaboration des
protocoles d'entente spécifiques aux produits
à mettre en place dans le réseau OTIV.
haut
2.
Principales responsabilités des intervenants
En fonction des compétence
et attributions, ainsi que. de l'importance des dispositifs
d'encadrement dont disposent les partenaires d'exécution
du projet, les domaines de responsabilités
se répartissent généralement
comme suit :
-
PNVA : - participation à
l'identification des organisations bénéficiaires;
-
assistance aux bénéficiaires
pour l'identification des besoins;
-
encadrement technique tant pour
la production (utilisation d'intrants et de petits
équipements, techniques culturales, etc.)
que pour la transformation (préparation
de vanille, décorticage, etc.);
-
estimation des surfaces en production
et des capacités de production des membres
des organisations bénéficiaires
et première validation de leurs déclarations
(utilisation d'une fiche technique pour estimer
rendements);
-
appui aux dirigeants et caissiers-gérants
des OTFV pour les vérifications / validations
d'usage;
-
estimation des volumes de produits
effectivement récoltés et de la
valeur de cette production par membre;
-
détermination du volume
de vanille préparée et estimation
de sa valeur marchande pour chaque membre;
-
vérification physique
inopinée des stocks de production (paddy,
vanille noire ou autre) destinés à
la commercialisation au moment des remboursements;
-
appui aux achats groupés
d'intrants et de petits équipements si
requis;
-
appui stratégique aux
groupements pour la commercialisation des produits.
-
CDD : - participation à
l'identification des organisations partenaires;
-
assistance aux bénéficiaires
pour l'identification des besoins;
-
animation des organisations,
formation à la vie associative et à
la gestion de leurs activités économiques;
-
appui à la constitution
formelle des organisations;
-
encadrement et suivi organisationnel
en cours de réalisation;
-
participation à l'appui
et au contrôle sous la responsabilité
du PNVA;
-
appui à la commercialisation
stratégique des produits par la compilation
et la présentation d'informations pertinentes.
-
OTIV : - élaboration des
protocoles d'entente spécifiques aux produits;
-
adaptation de la politique de
crédit en vigueur;
-
développement d'outils
de gestion et de contrôle performants;
-
formation des intervenants,
des caissiers-gérants et des dirigeants
sur l'utilisation des outils;
-
ventilation des fonds à
l'intérieur du réseau;
-
décaissements au niveau
des OTIV;
-
application des procédures
de recouvrement avec l'appui des agents PNVA et
CDD;
-
gestion transparente des fonds
et tenue d'une comptabilité et de statistiques
spécifiques à chaque produit.
-
Groupes partenaires :
-
adhésion à l'OTIV
et engagements à épargner au moment
de la commercialisation;
-
élaboration et validation
des plans de campagne individuels et participation
au montage du dossier de demande de crédit;
-
respect des engagements de ses
membres et à l'application de la politique
de crédit;
-
contrôle de qualité
et gestion de la production stockée;
-
responsabilisation de manière
solidaire au remboursement du capital et intérêts
de l'ensemble de ses membres conformément
aux engagements;
-
appui et participation au travail
des agents impliqués dans l’activité
en leur donnant accès à toutes les
information pertinentes.
Comités communaux :
-
valider le choix des groupements
et les budgets demandés
-
Valider l'analyse du patrimoine
des bénéficiaires, et faciliter
l'obtention des certificats et autres pièces
pertinentes;
-
Avaliser les demandes de crédit.
Pour chacun des produits à
mettre en place, des protocoles d'entente spécifiques
préciseront plus en détail les rôles
et responsabilités respectifs.
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3.
Organisations partenaires
Le caractère expérimental
de l'activité pour 1999, année de démarrage
de l'activité incite à la prudence pour
le nombre de groupes bénéficiaires à
impliquer. D ne faut pas perdre de vue que des outils
de gestion spécifiques à chaque produit
devront être développés et testés,
et qu'une formation conséquente devra être
dispensée à tous les intervenants impliqués
: groupements bénéficiaires, OTTV, AVB
et SOP du PNVA, agents de la CDD.
À l'initiative du PNVA, une
enquête est actuellement en cours dans la zone
du projet pour recenser de façon exhaustive
toutes les associations et autres organisations formelles
ou non. Leur nom, nombre de membres, objectifs, et
activités principales sont relevés.
Les résultats de cette enquête pourraient
faciliter l'identification des groupements susceptibles
de participer à l'activité.
Pour permettre un encadrement adéquat
au démarrage de l'activité, trois (3)
OTTV ont été retenues pour participer
en 1999 : Ambodivoara, Antsirabe-Nord et Farahalana.
Le nombre de producteurs ou de groupements qui participeront
par site sera défini en fonction des disponibilité
et de l'intérêt des groupes cibles.
Les producteurs sont invités
à se constituer en petits groupes d'environ
7 à 15 membres sur la base de confiance mutuelle
et d'intérêts commun. En première
année, priorité sera donnée aux
membres actifs des OTIV qui remplissent toutes les
conditions d'accès au crédit de la politique
en vigueur. Ces conditions devront être entièrement
remplies par la suite. En fonction de l'importance
des fonds disponibles, et de l'ampleur des demandes,
une ouverture pourra être faite aux producteurs
qui ne répondent pas à toutes les conditions
comme l'ancienneté, et l'accumulation d'épargne
continue. La sélection finale des bénéficiaires
se fera avec les critères de la grille d'analyse
de la politique de crédit du réseau,
notamment la capacité de remboursement, l'analyse
du patrimoine, les garanties offertes et la valeur
morale du membre. Des associations déjà
existantes (AUE ou autres) ou des groupes de contact
du PNVA déjà connus et encadrés
par le projet, pourront participer aux mêmes
conditions que les autres groupements. Enfin, il faudra
s'assurer que les membres ne font pas partie d'une
autre organisation et ne bénéficient
pas de crédits auprès d'autres projets,
pour minimiser les risques de conflits d'approche
et de surendettement.
La caution solidaire sera appliquée
de la façon suivante : chaque membre reconnaîtra
sa responsabilité individuelle du montant perçu,
tout en se portant solidaire avec les autres membres
de son groupe à répondre à l'engagement
collectif contracté. Ce qui implique que le
remboursement d'une somme due et impayée par
un des membres deviendra la responsabilité
collective du groupe.
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4.
Domaines d'intervention ou produits identifiés
Les connaissances cumulées
de la zone d'intervention et des principales filières,
ont permis d'identifier un certain nombre de produits
susceptibles d'intéresser les éventuels
bénéficiaires. Des données sur
les besoins potentiels en intrants agricoles et en
matériel de préparation de vanille sont
disponibles. Des rencontres avec des groupes de producteurs-préparateurs
de vanille, ainsi qu'avec des membres et dirigeants
d'associations gérant des GCV ont permis de
vérifier la pertinence des données disponibles,
et d'identifier avec plus de précision les
besoins réels. Une certaine constance se dégage
de ces entretiens quant aux facteurs de blocage pour
une évolution de la rentabilité des
exploitations :
1. La coïncidence des récoltes
et de la commercialisation des principales spéculations
(café, vanille et riz) dans une courte période
de l'année (de juin à août) contribue
à accentuer la sévérité
de la période de soudure (de février
à mai);
2. La pratique généralisée
de l'usure et/ou la nécessité de brader
une part importante de récoltes à des
moments défavorables pour la satisfaction des
besoins de base;
3. La vente sur pied (vanille-fleur,
café-fleur, et même riz-fleur) d'une
portion souvent importante des récoltes pour
une valeur très inférieure à
la valeur réelle des récoltes engagées
(souvent jusqu'au tiers de la valeur anticipée);
4. La détérioration
générale des conditions économiques
du monde rural ces dernières années,
et la non-disponibilité de ressources financières
au moment adéquat pour la bonne gestion des
exploitations (achat d'intrants par exemple);
Pour susciter un impact significatif
sur la rentabilité des exploitations des membres
d'organisations bénéficiaires, les services
financiers à offrir doivent nécessairement
tenir compte de ces constats. Il faut donner aux producteurs
plus de marge de manœuvre qui leur permettra
de retarder la commercialisation de leur récolte,
et ainsi profiter des fluctuations saisonnières
des prix.
Pour la plupart des produits reliés
à une culture, un remboursement unique (capital
et intérêts) est opportun.
Enfin, le contexte semble à
priori défavorable à toute forme dé
contribution financière des bénéficiaires
au moment ou les besoins doivent être comblés,
particulièrement pour cette première
année d'introduction de l'activité.
Une contribution pourra être exigée aux
groupements qui participeront plus d'une fois à
l'activité.
Fonds d'appui aux producteurs-préparateurs
de vanille
La très grande majorité
des producteurs semblent avoir le savoir faire et
la plupart des équipements requis pour le préparation.
La faible portion de la vanille préparée
par eux est essentiellement la conséquence
de l'urgence des besoins financiers et des . engagements
contractés durant la campagne. Il est probable
que des crédits-consommation en période
de soudure et des achats anticipés de récoltes
aient des effets beaucoup plus positifs sur la proportion
de vanille préparée par le producteur,
que la construction de locaux et/ou l'achat d'équipements
et matériel de préparation.
En ce qui concerne l'équipement
de préparation, il ressort des entretiens menés
que l'acquisition des consommables non disponibles
localement tels que sacs de jute et papier paraffiné,
est problématique, soit par manque de moyens
au moment opportun, ou à cause de pratiques
spéculatives des fournisseurs (brusque augmentation
des prix en période de préparation).
Pour ce genre de matériel, les engagements
seront pris individuellement par les membres en fonction
des quantités. Pour les investissements plus
importants (cuves, malles, balances, thermomètre,
etc.) et leur éventuelle utilisation commune,
chaque groupement analysera l'opportunité de
l'investissement. Ces investissements feront l'objet
d'un engagement collectif. Les bénéficiaires
pourraient solliciter un appui technique du Projet
pour identifier des fournisseurs et procéder
à des commandes groupées. Il faudra
éviter d'encourager une substitution des responsabilités
par le projet en lui confiant un rôle de centrale
d'approvisionnement de toute façon, appelée
à disparaître.
La capacité de prise en charge
par les bénéficiaires ne doit pas être
sous-estimée, et le succès de l'activité
(impact et taux de recouvrements notamment) peut dépendre
du degré d'autonomie qui leur sera laissé.
En ce qui concerne le financement
d'infrastructures (magasin de stockage et locaux de
préparation), une analyse approfondie sur la
faisabilité économique devrait en précéder
l'octroi. De plus, devant la forte réticence
des producteurs rencontrés à regrouper
leurs stocks, il n'est pas envisagé de mettre
en place ce produit pour la première année.
Trois produits seront donc offerts
aux groupements de producteurs de vanille :
1. Le financement de matériel
et d'équipement de préparation au
moment opportun
2. Des crédit consommation
en période de soudure (limités à
cause du calendrier)
3. Des achats anticipés
de vanille préparée au moment de la
récolte de vanille verte
Pour le matériel et l'équipement
de préparation, les bénéficiaires
seront encouragés dans la mesure du possible,
à grouper leurs achats pour obtenir une meilleure
qualité au meilleur prix possible.
Pour les paiements anticipés
de vanille noire, les bénéficiaires
s'engageront par contrat à préparer
une quantité de vanille verte, quantité
déterminée sur la base de 80% de sa
valeur réelle ou anticipée au moment
de la récolte. Ainsi, pour un prix de vente
réel ou anticipé de 10 000 francs le
kilo, 8 000 fmg seront octroyés en 2 tranches
(la moitié à la récolte, le reste
à la fin de la préparation) pour chaque
kilo que le producteur s'engagera à préparer.
L'objectif visé est de permettre aux producteurs
de retarder la vente tout en subvenant à leurs
besoins financiers immédiats. Un certaine flexibilité
quant aux dates de remboursements devra être
instaurée, pour permettre aux bénéficiaires
d'optimiser leurs bénéfices.
Étant donné le démarrage
tardif de l'activité, les achats anticipés
seront prépondérants cette année.
Le crédit consommation en période de
soudure pourrait prendre plus d'importance à
compter de l'an 2000.-
Fonds d'appui aux greniers communs
villageois
L'analyse des expériences passées et
en cours dans la région avec des GCV, est loin
d'être concluante quant à la pertinence
de cette activité, et au bénéfice
économique qu'elle peut engendrer. Les greniers
encore en opération ne font dans les faits
que collecter des quantités souvent faibles
de paddy de leurs membres, en vue de fournir des dépannages
ponctuels au cours de l'année pour des événements
imprévus (funérailles ou autre). Les
quantité mobilisés semblent relativement
faibles et le caractère social de l'activité
ne peut justifier un investissement important tel
qu'envisagé initialement.
La zone du projet étant chroniquement
déficitaire en production de riz, la mobilisation
de stocks importants à la récolte peut
s'avérer utopique, et risquerait de promouvoir
la spéculation commerciale, au cas où
le riz stocké pourrait provenir d'une autre
zone excédentaire (ex cuvette d' Andapa). Pour
des rares sites où la production pourrait être
excédentaire, des achats anticipés de
récoltes à des groupes de producteurs
seront envisagé pour leur permettre de profiter
des fluctuations de prix. Dans ce cas, un site pour
le stockage groupé devra être disponible
sans charges trop importantes.
La collecte de données et
l'analyse doit se poursuivre avant de s'aventurer
dans cette direction, et l'emphase doit d'abord porter
sur l'intensification des productions pour hausser
la productivité des périmètres
existants. Un moyen pour stimuler cette intensification
est l'octroi de crédits pour l'achat de petits
équipements et d'intrants, avec un encadrement
technique conséquent. Des données de
base concernant notamment les fluctuations mensuelles
ou hebdomadaires de prix du riz des dernières
années sur le marché local, l'inventaire
des infrastructures de stockage existantes, les modes
de stockage traditionnels et le coût des installations,
etc. Ces informations de base serviront à l'étude
de faisabilité proposée dans le PTBA
par la CDD. Ce même document prévoit
que 1999 verra la sélection des sites, la construction,
la formation des groupements, et la signature d'ententes
avec le réseau OTFV. Le calendrier présenté
en annexe pourra être retenu.
Autres produits possibles
En cette première année d'utilisation
de ces fonds externes, il est préférable
de restreindre la gamme de produits à offrir,
pour augmenter les chances de succès. Les interventions
auprès des producteurs de vanille, et l'acquisition
d'une meilleure connaissance des besoins pour promouvoir
les GCV impliqueront à eux seuls, une charge
considérable de travail aux équipes
techniques. Il est toutefois possible que d'autres
produits soient développés, dans la
mesure des possibilités techniques et financières,
pour répondre à des besoins qui pourraient
surgir durant l'année. On pense notamment à
l'appui à la riziculture irriguée et
l'appui aux activités féminines génératrices
de revenus.
haut
Appui à la riziculture
irriguée
La riziculture irriguée dans
la zone du projet se fait en général
avec une technologie rudimentaire et donne des rendements
nettement inférieurs aux potentialités
présentes (sol, climat, etc.). Des données
sont disponibles pour intensifier la production par
des pratiques culturales plus performantes et l'apport
de certains intrants. Il s'agit de mettre à
la disposition des producteurs des outils et intrants
qu'ils connaissent déjà, et qui ont
prouvé leur efficacité. En terme d'équipement,
certains ont déjà exprimé des
besoins en charrues, sarcleuses, pulvérisateurs.
Des semences améliorées, des engrais
et des herbicides ont été demandés
également.
Les mêmes principes de caution
solidaires et d'appui technique que pour la vanille
devront être appliqués pour les groupes
de producteurs de riz. De même, le dispositif
d'encadrement devra faciliter l'approvisionnement
à la demande des bénéficiaires
s'ils en manifestent le besoin pour des raisons d'efficience
et d'efficacité. On pourra par exemple les
aider à identifier des fournisseurs performants,
ou appuyer l'organisation d'achats groupés.
Les groupes cibles pourraient être
en priorité des associations déjà
connues et encadrées par le P AD ANE. Ex. :
les AUE, les groupes de contact du PNVA, autres associations
actives dans la zone.
Fonds d'appui aux activités
économiques des groupes féminins
Les femmes étant traditionnellement
très minoritaires au sein des organisation
paysannes, et le plus souvent sous-représentées
dans les organes de direction, des appuis spécifiques
à leurs activités génératrices
de revenus doivent être fournis. Des groupes
d'intérêt commun peuvent se constituer,
et solliciter un appui financier pour des petits équipements
ou des fonds de roulement. Ces activités peuvent
dépasser le cadre défini pour les autres
fonds, et englober, pour ne citer que quelques exemples,
des entreprises d'extraction d'huiles végétales,
de décorticage, de restauration, ou d'artisanat.
Pour plusieurs de ces crédits, le remboursement
pourra se faire en versements périodiques.
Une étude auprès de
femmes sur les marchés a démarré
à l'initiative de DID pour identifier les besoins
en vue de développer des services pertinents.
5.
Étapes à suivre pour l'octroi des crédits
et le recouvrement
Les différentes étapes
pour la plupart des produits identifiés peuvent
se résumer comme suit :
1. Identification des groupements
et brève enquête sur ses membres;
2. Recensement des besoins individuels
et collectifs;
3. Analyse des besoins et des capacités
individuelles de production;
4. Compilation des demandes et
comparaison avec les fonds disponibles;
5. Discussions avec les groupements
sur les limites budgétaires et entente;
6. Analyse des demandes avec les
critères de la politique de crédit;
7. Sélection des bénéficiaires;
8. Signature des engagements contractuels
individuels et collectifs;
9. Dépôt du PADANE
à la caisse-mère de Sambava dans un
compte spécial, du montant convenu pour le
trimestre (ou pour la campagne);
10. Transfert des fonds dans les
OTIV des sommes correspondant aux demandes;
11. Placement des crédits
et suivi de leur utilisation;
12. Suivi et encadrement;
13. Contrôle des stocks en
garantie;
14. Commercialisation des produits;
15. Remboursement du capital et
intérêts à TOTIV et reconstitution
du fonds. Le Tonds doit être reconstitué
intégralement, les impayés pouvant
être comblés par les revenus d'intérêts.
Si les taux de remboursement sont inférieurs
à 95 % pour une OTIV donnée (limite
tolérable), un Comité de gestion des
fonds décidera de la conduite à suivre
pour la suite de l'opération
Le dépôt d'avances par
le PADANE à un compte ouvert à cet effet
à Caisse-mère de Sambava s'effectuera
selon un calendrier basé sur les besoins des
bénéficiaires.
Les fonds seront ventilés
vers les caisses de base participantes sur la base
d'un calendrier de décaissement, validé
par les bénéficiaires. Les contrats
de crédits et souches de bordereaux serviront
de pièces justificatives des dépenses.
haut
6.
Calendrier de réalisation
Pour améliorer les chances
de succès de l'activité, il est important
de mettre en place.
Périodes approximatives d'octroi
des fonds :