contexte de la pauvreté | cadre stratégique | zones du projet | groupe cibles | documents identification

imprimer

   Zones du projet >> Bases du developpement economique

  Cultures industrielles
  Cultures d'exportation (vanille, café,   girofle)
  Cultures vivrières
  Les voies de communication
  Aménagements hydro-agricoles
  Infrastructures de transformation
  et de conditionnement

  Infrastructures sociales


  Géographie et organisation   administrative


   Bases du développement    économique


   Potentialités et obstacles


   Aspects sociologiques

749 kb
   Monographie SAVA.pdf

851 kb
   Rapport de préparation:Texte    prncipal.pdf;

11,057 kb
   Rapport de préparation:
   Volume2. pdf

1,634 kb  
  Rapport de  préparation:   Volume3.pdf


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ZONES DU PROJET

BASES DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Les principales activités économiques dans toute la zone sont l'agriculture, l'élevage et la pêche.

AGRICULTURE

  Cultures industrielles

La plus importante est celle du cocotier, planté sur 6 400 ha, soit par les paysans (environ 1 000 ha) suivant la méthode traditionnelle avec un rendement de 2 000 à 2 500 noix par hectare, soit par des gros exploitants (environ 650 ha) ou la SOAVOANIO (4 760 ha), selon les techniques préconisées par SOAVOANIO avec un rendement de 6 000 noix à l'hectare, le long du littoral de Sambava et d'Antalaha. Les produits sont commercialisés sous plusieurs formes suivant leur destination:

  • Noix: vendues directement aux consommateurs ou utilisées dans la fabrication d'huile artisanale

  • Coprah: vendu aux industriels (huilerie, savonnerie)

  • Huile brute: vendue aux grossistes et aux consommateurs

La culture de canne à sucre couvre des superficies relativement modestes et est essentiellement autoconsommée ou vendue directement aux consommateurs.
Une partie est destinée à la fabrication de bière et de rhum artisanal ("betsabetsa " et" toaka gasy ").

  Cultures d'exportation (vanille, café, girofle)

 

Elles sont présentes partout dans la zone. La production a diminué ces dernières années, par suite du mauvais entretien des plantations et du manque de motivation des paysans. Le système de commercialisation actuel concernant la vanille est peu motivant pour les planteurs, entre autres du fait de l'existence de nombreux intermédiaires. La libéralisation du secteur de la vanille, dont la Banque mondiale a fait une condition, devrait, à terme, profondément modifier cette situation.

Le café et le girofle sont vendus directement aux collecteurs locaux à un prix qui ne représentait guère plus de 20% des valeurs f.o.b. jusqu'en 1993. Les conditions de la campagne 1994 (hausse des prix

haut

  Cultures vivrières

La principale culture vivrière est le riz, pratiqué sous toutes les formes pour couvrir les besoins alimentaires des familles:

  • Riz irrigué (périmètres irrigués le long du littoral et dans les vallées aménagées des zones montagneuses);

  • Riz pluvial sur plateaux ou tanety;

  • Riz de tavy (dans les zones montagneuses sur défriche-brûlis).

Le riz est vendu directement au marché ou aux collecteurs, aux environs de 500 FMG/kg de paddy à la récolte, pour dépasser 1 000 FMG/kg en période de soudure. Le riz blanc est commercialisé à 1 000/1 100 FMG/kg à la récolte, mais est racheté entre 1 700 et 2 000 FMG/kg à la soudure dans les zones les plus enclavées.
Les cultures de maïs, manioc, haricot, et tubercules ou racines sont peu importantes, cultivées généralement en coplantation et destinées à l'autoconsommation. Elles servent de complément au riz, surtout en période de soudure.

Les données agro-économiques disponibles sur la zone du projet permettent de dresser une typologie des exploitations. Les principales caractéristiques sont:

  • En superficie : 20 à 25 % des exploitations sont supérieures à la surface maximale correspondant à la moyenne arrêtée pour le type, alors qu'environ 10 % sont de taille inférieure au minimum;

  • En composition de l'assolement : les variations portent principalement sur les parts relatives de riz, de vanille et de café.


Par ailleurs des particularités peuvent apparaître dans certaines zones: présence de cultures pluviales (notamment riz) en zones de relief intermédiaire; prépondérance des cultures de tavy dans les zones intérieures; prédominance du café vers le nord, de la vanille vers le sud de la zone; cocotiers en plaines littorales autour de Sambava; présence plus importante de girofliers dans le sud de la zone du projet (Antalaha); production commerciale de banane autour de Nosiarina.

ELEVAGE ET PECHE

La zone retenue pour le projet est essentiellement agricole, les zones pastorales de Vohemar ayant été écartées. Le cheptel bovin est estimé en 1993 à 15 900 têtes à Vohemar; 26 650 têtes à Sambava; et 9 580 têtes à Antalaha. La moyenne par exploitation est donc légèrement inférieure à un, les boeufs n'intervenant dans la zone d'étude que comme élément de capitalisation et pour le piétinage des rizières. L'élevage du porc est faible par suite des interdits; le petit élevage est pratiqué partout sous forme d'élevage de case, malgré les problèmes prophylactiques rencontrés.
La pêche reste artisanale. Elle a fait l'objet d'une intervention de l'Association thonière, dans

INFRASTRUCTURES SOCIO-ECONOMIQUES


haut

  Les voies de communication

La liaison entre Vohemar et Antsiranana est précaire en saison des pluies sur le tronçon Vohemar-Ambilobe. Les routes nationales reliant les chefs-lieux de fivondronana sont praticables toute l'année (R.N. 5 A reliant Antalaha - Sambava - Vohemar, et R.N. 3 B, reliant Sambava à Andapa). Seuls les tronçons Sambava-Vohemar et Sambava-Andapa sont bitumés, mais en mauvais état pour le premier. Les routes reliant les chefs-lieux de firaisana sont en majeure partie en terre et non praticables en saison de pluie.

Les voies fluviales (Bemarivo, Lokoho, Ankavanana) permettent aux producteurs d'évacuer leurs produits en période de pluie. Néanmoins le tirant d'eau est réduit du fait des alluvionnements sableux dus à l'érosion, et certains fleuves autrefois navigables comme la Sambava ne le sont plus. Les chefs lieux

  Aménagements hydro-agricoles

La plupart des zones irrigables ou présentant des phénomènes de battement de nappe sont aménagées en rizières. Leur taille varie de 500 hectares en plaines littorales (Ambaribe/Maheva) à quelques dizaines en vallées forestières. La superficie totale cultivée en riz irrigué peut être estimée à 18 600 hectares. De nombreux périmètres sont confrontés à des problèmes de drainage (périmètres littoraux, ou zones tourbeuses de plateaux) et d'insuffisance de ressources en eau, notamment en saison sèche. Cet aspect est discuté en plus de détail dans le Document de travail 4.

haut

  Infrastructures de transformation et de conditionnement

Extraction d'huile de coco. Deux unités industrielles sont implantées à Sambava: Soavoanio et Evacoco. Par contre les villages tirent l'essentiel des corps gras nécessaires à leur alimentation de l'extraction artisanale de l'huile de coco.

Préparation et conditionnement de la vanille. De nombreux préparateurs et conditionneurs

  Infrastructures sociales

Santé publique. La zone du projet dispose de: 3 hôpitaux secondaires simples; 4 centres médicaux; 6 postes sanitaires; 2 dispensaires; 4 postes d'infirmiers et de 35 centres de santé et de soins primaires. On compte au niveau du personnel du Ministère de la santé 8 médecins, 187 agents para-médicaux et 15 agents administratifs. Ces infrastructures sanitaires sont principalement localisées au niveau des centres urbains. Trois centres confessionnels viennent en complément. La couverture médicale est donc de un médecin pour 55 000 habitants, et un agent de santé pour 2 500 habitants (toutes spécialités confondues) pour l'ensemble de la zone, mais tombe à un médecin pour plus de 100 000 habitants et un agent de santé pour près de 3 000 habitants en zone rurale.

Alimentation en eau potable. Mis à part les chefs lieux de fivondronana et le firaisana d'Ampanefena, tous les villages dans la zone du projet sont dépourvus d'eau potable et s'approvisionnent dans les cours d'eau ou les lacs environnants.

Infrastructures scolaires. La zone comporte: 351 écoles primaires dans les fokontany; 29 écoles secondaires dans les firaisana; 2 lycées dans les fivondronana de Sambava et d' Antalaha. Il faut noter la diminution progressive du niveau d'enseignement due à l'insuffisance des instituteurs.

L'analphabétisme est important, seul un tiers des élèves scolarisables (entre 6 et 17 ans) étant actuellement scolarisé (64 935 / 189 985). Les jeunes qui entrent à l'école primaire en milieu rural abandonnent très tôt l'école pour la plupart.
La gravité de la situation en matière d'éducation des jeunes ruraux est telle que la première urgence ne semble plus ressortir du domaine d'un enseignement d'école primaire, mais d'assurer un bagage minimum au niveau lecture, écriture, calcul, qui ressortirait davantage d'une alphabétisation fonctionnelle courte (maximum deux années), que d'un enseignement primaire long (actuellement cinq ou six années)

haut

INSTITUTIONS ET OPERATEURS ECONOMIQUES

Services techniques de l'administration. Les principaux services de l'agriculture sont représentés

  • dans la zone au niveau Circonscription:

  • Agriculture à Antalaha et Sambava;

  • Eaux et Forêts, Génie Rural à Antalaha;

  • Elevage à Vohemar;

  • Domaines et Topographie à Antalaha;

  • Recherche agronomique sur la vanille FOFIFA, basée à Ambohitsara/Antalaha.


Ils sont particulièrement dépourvus de moyens, aussi bien au niveau communication que déplacement. Les agents sont dans l'ensemble âgés et ceux qui se trouvent dans les firaisana ne semblent pas mener beaucoup d'actions de terrain.

Opérateurs économiques. La région Nord-Est possède de nombreux opérateurs qui assurent des fonctions principalement à l'aval de la production des cultures d'exportation. Parmi les Opérateurs étatiques on compte: la SINPA (Société d'intérêt national pour les produits agricoles), chargée de la collecte du conditionnement et de la commercialisation des produits agricoles; et la SOMACODIS (Société Malgache de commerce et de distribution) qui participe à la distribution des produits agricoles et des produits de première nécessité.

Le secteur para-étatique comprend notamment la SOAVOANIO (Société qui s'occupe du développement de la culture du cocotier à Sambava), et de la transformation et de la commercialisation des produits issus de cette culture (noix, coprah et huile).

Les opérateurs privés s'occupent principalement des opérations afférentes aux cultures de rente (café, vanille, girofle): la préparation, le triage, le conditionnement, le stockage et l'exportation. L'interprofession est représentée dans la filière vanille par le Groupement national interprofessionnel de la vanille (GNIV). Celui-ci semble malheureusement cantonné à des actions de type administratif (contrôle des marchés, établissement des laisser-passer, etc.). Les opérateurs, et tout particulièrement les producteurs ne se sentent nullement représentés par cet organisme dont l'existence dépend essentiellement de la Caisse Vanille dont il reçoit les fonds. L'incertitude qui pèse actuellement sur le financement de l'IVAMA (Institut de la vanille malgache), qui a pris le relais de la Caisse Vanille, ne permet pas de prévoir avec certitude quelles sont les perspectives d'avenir du GNIV. A la demande de la Banque mondiale, le GNIV a été supprimé, quant à l'IVAMA, il a été restructuré en société anonyme en charge de la coordination du développement des cultures de rente dans la partie nord du pays.

 

haut

Contacts | Plan du site | Recherche | Abréviations

Le Projet d'Amélioration et de Développement Agricole dans le Nord-Est (PADANE) est un projet du Ministère de l'Agriculture, de l'Environnement et de la Pêche (MAEP), soutenu financièrement par le Service "Projets" du bureau des Nations Unies (UNOPS) et le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA)





Hébergé parFIDAFRIQUE| Développé par GranIT Solutions LTD. Kenya