Contexte
PRINCIPAUX ACTEURS IMPLIQUES DANS LE DEVELOPPEMENT
DES PMER
Organisations des pmer et autres organisations
de base
Les organisations à la base
et leurs structures faîtières sous forme d’associations
professionnelles représentent les clients du PPPMER.
Il existe de très nombreuses organisations appelées
associations, dont la multiplication a été suscitée
par les financements des divers bailleurs de fonds
et ONG. Certainement, le PPPMER2 suscitera aussi
la création d’organisations de promoteurs de pmer.
Un certain nombre d’organisations opèrent comme
de véritables partenaires au développement sur
lesquels la coordination des projets pourrait
s’appuyer. Toutefois, la plupart de ces organisations
présentent des insuffisances car elles sont jeunes
et n’ont pas été suffisamment préparées pour exercer
les nouvelles responsabilités qui leur incombent,
ceci dû aux motifs suivants: faible niveau d’instruction
de la majorité des membres, faible maîtrise des
principes coopératifs et/ou démocratiques, faible
capacité de gestion et de négociation des dirigeants,
faible diversification des activités économiques,
faible niveau d’autofinancement des activités.
De plus, dans la plupart des organisations mixtes,
les femmes sont très peu représentées au niveau
des organes de décision bien que des évolutions
positives soient observées depuis quelques temps.
La plupart des organisations de base sont confrontées
à la tâche difficile de la séparation des fonctions:
la fonction organisationnelle, politique et sociale,
de la fonction économique (gestion d’activités
génératrices de revenus). Dans la plupart des
cas, les comités de gestion des associations travaillent
d’une façon volontaire (non remuneré) s’occupant
simultanément de leurs propres pmer.
Prestataires de services
externes (PSE) privés et du monde associatif
Il s’agit principalement des
partenaires sous-traitant la réalisation des activités.
La mise en œuvre des projets sera sous-traitée
au niveau de micro-entreprises (artisans, tâcherons),
de PME, d’organisations communautaires, de coopératives,
d’ONG, de bureaux d’études et de consultants individuels,
ainsi que d’organisations professionnelles tels
que les corps de métier et les fédérations. Or,
malgré des exceptions notables de quelques ONG
(IWACU, Save the Children; Caritas; World Vision,
CEGEAC, etc.), on constate un déficit d’opérateurs
qualifiés à des coûts abordables et avec le niveau
d’engagement requis. Certains opérateurs (ONG
nationales principalement) travaillent dans les
districts pour développer des programmes agricoles,
de gestion de l’environnement, de nutrition, de
développement communautaire. Peu d’opérateurs
sont spécialisés dans le développement des pmer.
En général, les bons opérateurs sont surchargés
de travail. La plupart des opérateurs opèrent
à partir de la capitale avec insuffisamment de
présence sur le terrain, ce qui implique des frais
lourds de mobilisation. L’innovation n’est pas
de règle (elle n’est ni demandée ni spontanément
offerte). On constate une utilisation insuffisante
du potentiel offert par les jeunes diplômés que
le Projet devra exploiter. Le Projet s’appuiera
aussi sur des spécialistes ayant déjà travaillé
avec le PPPMER 1 et avec les projets d’appui à
l’artisanat financé par la GTZ. Un appui au renforcement
des capacités de ces opérateurs privés sera offert
par le Projet.
Collaboration avec
les projets
Projets FIDA. Le PPPMER
2 travaillera aussi étroitement pour la mise en
oeuvre des petites et micro-entreprises hors exploitations
agricoles dans la zone des projets financés par
le FIDA: (i) le Projet de développement des cultures
de rente et d’exportation (PDCRE), en cours de
mise en œuvre; (ii) le Projet de gestion des espaces
ruraux du Buberuka (PGERB), dont les activités
seront achevées en fin 2003, mais dont celles
concernant les pmer seront transférées au PPPMER
2; et (iii) le Projet de développement des ressources
communautaires et des infrastructures de l'Umutara
(PDRCIU) qui doit durer encore six ans.
Projets d’appui aux pmer
des autres bailleurs de fonds. Le projet établira
une collaboration soutenue avec les autres bailleurs
de fonds intervenants dans le développement des
pmer tels que la Banque mondiale, la Banque africaine
de développement, l'Union européenne, l'USAID,
les Pays Bas, l’Allemagne (GTZ), la Suisse, etc.
Une coordination de toutes les activités de développement
des pmer et un échange d’expériences au niveau
national serait souhaitable, elle devrait être
pensée et formulée (par la voie du CEPEX / MINECOFIN)
dans le cadre d'un éventuel Comité national de
coordination réunissant les représentants des
principaux intervenants dans les secteurs concernés.
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