Projet
pour la promotion des petites et micro-entreprises rurales

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Phase II - Activités prévues

  • Identification du PPPMER
  • Justication du PPPMER2
  • Objectifs et Stratégie
  • Zone du projet
  • Composantes
  • Organisation et gestion
  • Couts et financement
  • Benéfices
  • Prochaines étapes
  • Le projet

  • Introduction
  • Phase I
  • Contexte
  • Activités du projet
  • Résultats et Impacts
  • Phase II
  • Contexte
  • Activités prévues du projet
  • Résultats et Impacts
  • Le livre
  • Informations

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    Activités prévues du projet

    BENEFICES, JUSTIFICATION ET RISQUES

    1 Bénéfices et bénéficiaires
    2 Situation et impact sur l’environnement
    3 Genre, nutrition, et sécurité alimentaire
    4 Analyse économique et financière
    5 Risques
    6 Caractéristiques innovantes


    Bénéfices et bénéficiaires

    Les bénéfices économiques et impacts du Programme seront variés: (i) formation des entrepreneurs ruraux et amélioration des technologies; (ii) développement et dynamisation des pmer, (iii) réduction de leurs contraintes techniques et financières; (iv) augmentation des capacités d’investissement; (v) meilleur accès à l’information, à la formation et aux technologies adaptées, en particulier pour les groupes les plus marginalisés; (vi) renforcement du pouvoir de négociation des producteurs; (vii) transformation des produits locaux; (viii) augmentation et diversification de la production rurale; (ix) amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire des familles; (x) renforcement de la situation de la femme et de sa participation au développement local et à la gestion des groupements; (xi) accès aux ressources financières par ceux qui en étaient exclus; (xii) réduction de la dégradation des ressources naturelles; et (xiii) augmentation du niveau général d’alphabétisation et de l’hygiène sanitaire permettant une meilleure réceptivité aux innovations techniques et le gain de journées de travail.

    En 7 ans, le Projet pourrait toucher plus de 48 districts (32 districts du PPPMER 2, 11 districts du PPPMER 1 pour le désengagement et 5 districts dans la province d’Umutara pour des appuis méthodologiques et en formation) sur 98 districts dans les 11 provinces. Environ 50%  des élus locaux et maires des districts concernés par le Projet auraient reçu des formations à l’approche participative et à la gestion du développement local, et chaque district appuyé disposerait d’une plate‑forme de concertation entre les pmer (représentées par les collectifs ou corps de métiers et les fédérations), les élus et l’administration. Les femmes représenteraient au minimum 30%  des bénéficiaires directs des investissements et seraient représentées dans la même proportion dans les organes de prises de décision. Au total près de 10.  00 pmer recevraient un appui du Projet dont 3 200 pmer du PPPMER 1 (appui ponctuel sur demande) et 6 400 pmer nouvelles. Le total des bénéficiaires (directs et indirects) serait de plus de 100 000 personnes.

    Des structures nationales et locales d’appui aux pmer et aux IMF auraient été mises en place de manière pérenne, ainsi que des organisations représentatives (fédérations, collectifs ou corps de métiers, etc.) de ces organisations. Il est prévu à terme que 30 000 pmer bénéficient de l’accès régulier au crédit coup de pouce, pour un encours annuel qui passerait de 50 à 700 millions de Frw entre la première et la dernière année du Projet. Le nombre des octrois annuels de crédits ordinaires, passerait d’une centaine à trois cents; pour des encours croissant de 100 à 500 millions de Frw. L’octroi de crédits d’investissement se situerait entre 10 et 50 par an, pour des encours ne devant pas excéder 100 millions de Frw. La constitution d’épargne stable par les pmer représenterait en phase de désengagement du Projet environ 300 millions Frw. Une relation commerciale durable serait établie avec au moins une institution financière par district, et, une banque par région; tandis qu’un réseau d’environ 80 centres financiers de proximité serait créé.

    Situation et impact sur l’environnement.

    Les actions programmées au titre de l'exécution du PPPMER 2 et leurs impacts potentiels sur l'environnement permettent de classer le Projet en catégorie "B" selon les Procédures administratives du FIDA pour l'Evaluation de l'environnement dans le cycle de projet. Le Projet portera une attention particulière sur les pmer utilisant le bois comme combustible. Tout appui à ce type de pmer sera subordonné à des reboisements compensatoires. En effet, l'installation de plantations compensatoires d’essences forestières sur les terres marginales et/ou en fortes pentes, des crêtes et  collines dénudées s'inscrivent parfaitement dans la politique nationale de lutte contre l'érosion et de conservation des sols. Parmi les actions à mener dans le cadre du projet en vue d'une meilleure GRN, l'on peut citer des appuis à: création de boisements familiaux, boisements compensatoires pour les pmer utilisant le bois de chauffe, protection des sources d’eau potable et d’abreuvement contre les pollutions possibles des pmer, compostage des déchets biodégradables et utilisations comme fertilisants, utilisation des déchets de production de chaux pour amendements calcaires sur sols acides, etc. Une collaboration devra s’établir avec le MINITERE, pour les études ponctuelles d’impact des pmer sur l’environnement.

    Encadré 4

    Proposition d’un Projet de pmer pour la Zone tampon du Parc des volcans

    Le Parc des volcans dans la Province de Ruhengeri où vivent, dans leur milieu d’origine, les 660 derniers gorilles de montagne, est partagé entre le Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda. Au Rwanda, le Parc a été décrêté en 1925 sur une aire de 34 000 ha. La zone subit l’effet d’une pression agro démographique grandissante (plus de 500 habitants au km2 dans la zone tampon) et elle ne compte actuellement que 16 000 ha. Le « grignotage » de cette zone continue. Quelques actions ont été entreprises pour arrêter la dégradation de cet espace unique au Monde, et générer des revenus pour les populations de la zone tampon, mais ces activités ont été ponctuelles et doivent être considérées comme actions pilotes. Elles demanderaient actuellement une intensification pour avoir un réel impact sur le niveau de vie des populations et conséquemment sur la gestion rationnelle et durable de l’aire protégée. Les activités devraient être multisectorielles et les populations provenant de la zone devraient être les premiers bénéficiaires pour freiner l’évasion des bénéfices du développement de la zone tampon vers les villes ou même vers l’étranger. Le développement pourrait concerner l’écotourisme (guides locaux, construction de cases assurant un niveau minimum de confort, cuisine locale, danses, musique), l’artisanat, le développement des cultures non traditionnelles (pyrèthre, plantations de bambous et/ou de bois de chauffe, apiculture, légumes et fruits pour les besoins des touristes, ...). Les infrastructures devraient aussi être développées.

    La possibilité de présenter un Projet d’appui au développement des pmer de la Zone tampon du Parc des volcans pour un financement possible par le GEF (Global Environment Facility) a été discutée avec le MINICOM, le Ministère des terres, de la réinstallation et de l’environnement (MINITERE) et le Programme international de conservation des gorilles (PICG). Un document qui donnera les éléments nécessaires pour la préparation d’un document d’identification d’un Projet d’appui au développement des pmer de la Zone tampon du Parc des volcans (PZTPV) sera présenté au GEF (Banque mondiale et FIDA) et au MG (Mécanisme global) pour une suite à donner.

    Genre, nutrition, et sécurité alimentaire

    Impact sur les jeunes et les relations entre genres

    Le Projet devrait pouvoir rééquilibrer les rôles sociaux et promouvoir une plus forte participation des femmes à la prise de décision. Les femmes et les jeunes seront encouragés et appuyés pour renforcer leur autonomie financière, leur pouvoir de représentation au sein des instances de décision familiales, communautaires et publiques. L’accès facilité des femmes et des jeunes au crédit des IMF permettra d’appuyer leurs initiatives et de développer leurs activités économiques, améliorant ainsi leurs revenus ainsi que leur reconnaissance sociale dans la communauté.

    Impact sur la nutrition et la sécurité alimentaire des ménages

    La promotion des activités génératrices de revenus des femmes et l’augmentation de leurs revenus propres aura un impact direct sur l’amélioration de la nutrition et des soins de base des enfants et facilitera leur meilleur accès à l’éducation; la gestion des ressources pour assumer ces fonctions étant généralement dans les mains des femmes. Le problème de la nutrition sera abordé en coordination avec le Ministère de la santé concerné et les nombreuses ONG opérant dans ce domaine.

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